Partez à la découverte de sébastien lepape et de son sport, le short-track. Il revient sur son parcours et son objectif cette saison: les Jeux Olympiques
Les chutes à plusieurs et les lames font rarement bon ménage. |
1.Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Oui j’ai 26ans, et je suis en EDF de short-track depuis une dizaine d’années. Je m’entraîne avec tout le collectif à Font-Romeu dans les Pyrénées-Orientales, où nous préparons actuellement les Jeux du mois de février.
2.En quelques mots toujours, comment vous definieriez votre sport ?
Nous pratiquons un sport de vitesse, de course, de stratégie. Le but est de gagner chaque course. Notre vitesse et notre inclinaison le rend très spectaculaire et dangereux.
3.Qu’entendez-vous par dangereux ?
Et bien nous atteignons des vitesses assez élevées sur une circonférence de piste assez faible! Les chutes sont souvent rudes et nous patinons avec des lames de rasoirs. Les chutes à plusieurs et les lames font rarement bon ménage.
C'est débordant d'adrédaline |
4.Comment avez-vous découvert le short-track ?
Tout à fait par hasard. J’avais un copain qui le pratiquait et qui m’a un jour proposé d’essayer. Et voilà! J’ai fais ma première saison en 2002! Donc 15ans.
5.A première vue votre sport ressemble à du patinage de vitesse, quelles différences il y a entre le patin de vitesse et le short-track?
Il existe deux différences majeures entre ces deux disciplines. La première réside dans la circonférence de la piste (111,12m en short track contre 400m en anneau) et la seconde dans la façon de courir. En short track nous sommes tous sur la même piste pour gagner, en longue piste ils ont chacun leur couloir pour aller le plus vite possible.
6.Qu’aimez-vous dans ce sport ?
La bagarre avec les adversaires, l’indécision du résultats jusqu’à la fin, l’excitation de la course! C’est débordant d’adrénaline.
On peut atteindre les 50 km/h ! |
7.Jusqu’à quelle vitesse vous pouvez patiner et que ressentez-vous à cette vitesse ?
On peut atteindre les 50km/h mais nous avons tellement l’habitude que c’est un peu comme courir très vite! Ça va vite mais on connaît bien!
8.Quelles capacités doit-on avoir pour pratiquer ce sport ?
Je pense que pour le pratiquer, il faut avoir un bon sens de l’équilibre et une bonne glisse.
9.L'an dernier vous avez fini 2e des Championnats d'Europe, sur 3000m, vous pourriez revenir sur cette finale ?
Nous étions deux français engagé sur la finale et avec Vincent Jeanne, nous étions parti pour rigoler un maximum pensant que tout étais joué. Nous avons donc fait une très belle course ensemble pour finir 1 et 2! C’est un très bon souvenir (rires).
© Photographies fournie par Sébastien Lepape
L’objectif est d'envoyer le relais aux Jeux |
10.Vous pouvez nous parlez de cette saison, particulière avec les JO ?
Et bien la saison olympique est un peu différentes des autres. Nous n’avons que 4coupes du monde à la place de 6 et durant ces coupes du monde du ramenons des quotas pour la France. À l’issue de tout ça nous verrons qui pourra prendre ses quotas et représenter la France en Corée.
11.Pour vous, quels sont vos objectifs ?
Dans un premier temps, l’objectif est de ramener le plus de quotas possibles pour la France et d’envoyer le relais aux Jeux! Pour la suite, on verra plus tard!
© Photographie fournie par Sébastien Lepape
12.Qu’appelez-vous quotas ?
Un quota est une place réservée pour la France pour envoyer un patineur aux Jeux.
13.Vous faîtes aussi du relais, vous retrouvez un certain esprit d'équipe dans ce sport individuel?
En effet, il y a vraiment deux moments différents dans nos compétitions, le côté individuel et le côté relais où on retrouve une vraie team!
14.Vous aimeriez rajouter quelque chose ?
Non rien de spécial, dédicace à Charlotte.
Par Hugo Bâcle