Aujourd'hui partez à la découverte du combiné nordique et de Lilian Vaxelaire. L'espoir français nous parle de sa passion pour le ski et de son sport.
Le ski est mon premier amour |
1. Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m'appelle Lilian Vaxelaire, j'ai 19 ans, je fais du ski depuis tout petit et du combiné nordique depuis que j'ai 10 ans. Parallèlement je fais des études en Economie-Gestion.
2. Pratiquer le ski était-ce une obligation pour toi ?
Non c'est avant tout une passion. Vivant dans les Vosges, mes parents m'ont mis sur les skis de fond assez vite et j'ai commencé le saut un peu après. J'ai donc naturellement fait du combiné mais pas par obligation. D'ailleurs, j'aime beaucoup d'autres sports comme le basket ou le foot mais le ski est mon « premier amour ».
Je m'appelle Lilian Vaxelaire, j'ai 19 ans, je fais du ski depuis tout petit et du combiné nordique depuis que j'ai 10 ans. Parallèlement je fais des études en Economie-Gestion.
2. Pratiquer le ski était-ce une obligation pour toi ?
Non c'est avant tout une passion. Vivant dans les Vosges, mes parents m'ont mis sur les skis de fond assez vite et j'ai commencé le saut un peu après. J'ai donc naturellement fait du combiné mais pas par obligation. D'ailleurs, j'aime beaucoup d'autres sports comme le basket ou le foot mais le ski est mon « premier amour ».
On ne s'ennuie jamais |
3. Pourquoi as-tu choisi le combiné ?
Je faisais du ski de fond étant petit. Puis j'ai découvert le saut à ski lors d'un concours sur les pistes de ski alpin, les “Jeux du saut”. J'ai tout de suite adoré et ne voulant pas choisir l'un ou l'autre, je me suis mis naturellement au combiné qui est la discipline qui me convenait parfaitement.
4. Quelles sont les qualités physiques nécessaires à la pratique du combiné et comment se déroulent tes préparations ?
C'est une préparation complète, car il faut être rapide, réactif et léger physiquement pour être performant en saut, et d'un autre côté, il faut être endurant et avoir de la masse musculaire pour pousser sur les bâtons en ski de fond. Il faut trouver la bonne combinaison pour être performant dans chacun de ces sports.
Pour la partie ski de fond, on fait beaucoup de ski à roulettes, de vélo, de course à pied et de musculation en été. Pour la partie saut, on utilise un tremplin plastique l'été et neige l'hiver. On travaille aussi en salle de musculation.
Enfin la souplesse et la coordination sont très importantes dans notre sport.
5. As-tu une préférence entre le saut à ski et le ski de fond ?
J'adore les deux, mais j'ai une petite préférence pour le saut. Les sensations procurées par ce sport sont incroyables, on ne s'ennuie jamais. Malgré cette petite préférence pour le saut, le ski de fond m'apporte un équilibre mental et physique et permet de diversifier l'entraînement.
Kandersteg est un endroit que j'apprécie |
6. Qu’entends-tu par « équilibre mental » ? Est-ce important dans cette discipline ?
Equilibre mental, car en saut, on doit être zen, relâcher alors qu’en ski de fond, on change de regard et on doit être motivé et avoir la “rage”. C'est très important surtout sur la partie saut où la durée de l'impulsion qui détermine la qualité du saut est très courte et où l'investissement mental doit être à 200 %.
7. Quels sont tes objectifs cette saison ?
C'est ma dernière saison en junior, donc mon principal objectif sera les Championnats du Monde Junior à Kandersteg, en Suisse, avec l'envie de ramener une médaille en individuel et surtout par équipe. On a un titre de Vice- champion du Monde à défendre avec l'équipe. Sinon, je vais évoluer sur le Circuit Continental Cup (Coupe du Monde B) et j'espère faire plusieurs top 20 et surtout continuer à progresser. 8. Tu as été titré avec ta 1ère place à Kandersteg cette saison ? Oui, j'ai gagné une OPA (Coupe des Alpes) à Kandersteg cet automne donc c'est un endroit que j'apprécie. J'espère y performer cet hiver aussi. 9. Peux-tu revenir sur ta performance ? Il y avait deux compétitions : la première, je suis tombé au saut de compétition et j'ai terminé 23ème. J'étais très déçu et j’avais à cœur de me rattraper le lendemain. C'est ce que j'ai réussi à faire, je finis 2ème du concours de saut derrière l'allemand Simon Huettel. J'ai pu gérer ma course de ski à roulette pour m'imposer devant l’allemand avec une dizaine de secondes d'avance. |
Tout est mis en place pour que je réussisse |
10. Penses-tu vivre de ton sport un jour ?
C'est très difficile de vivre de son sport en combiné nordique. Il faut vraiment être dans les meilleurs mondiaux pour en vivre. Je ne peux pas répondre à cette question pour l'instant. Je vais juste continuer à travailler et on verra où cela me mènera.
11. En dehors du sport, tu fais des études. Ton cursus est-il aménagé pour que tu puisses donner le meilleur ?
Oui je suis en deuxième année de Licence Economie et Gestion. Tout est mis en place pour que je réussisse avec l'Université Grenoble-Alpes. Je suis un cursus “enseignement à distance” et je reçois donc tous mes cours sur internet et c'est à moi de m'organiser pour travailler et passer mes examens quand je suis prêt.
Par Hugo Bâcle
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