Partez à la découverte de Mathieu Belloir. Espoir du patinage de vitesse français, nous parle de son double projet sportif et de ses objectifs.
Le short-track me permet d'avoir un touché régulier sur la glace
1. Peux-tu te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas ?
Moi c'est Mathieu Belloir, j'ai 17 ans et je suis né à Saint Malo. Actuellement, j'étudie à l'UFR Staps de Nantes.
2.Tu pratiques un sport peu commun pour un jeune de 17 ans, pourquoi avoir choisi le short-track ?
C'est vrai que ce sport est peu connu, cela est dû surtout au manque de médiatisation. Je fais du roller depuis mes deux ans, mais aujourd'hui ce sport n'est pas olympique. Je me suis donc tourné vers le long-track qui lui est olympique au JO d'hiver. Le short-track me permet donc d'avoir un touché régulier avec la glace (il n'y a aucune infrastructure d'entraînement pour du long-track en France), un touché important.
Moi c'est Mathieu Belloir, j'ai 17 ans et je suis né à Saint Malo. Actuellement, j'étudie à l'UFR Staps de Nantes.
2.Tu pratiques un sport peu commun pour un jeune de 17 ans, pourquoi avoir choisi le short-track ?
C'est vrai que ce sport est peu connu, cela est dû surtout au manque de médiatisation. Je fais du roller depuis mes deux ans, mais aujourd'hui ce sport n'est pas olympique. Je me suis donc tourné vers le long-track qui lui est olympique au JO d'hiver. Le short-track me permet donc d'avoir un touché régulier avec la glace (il n'y a aucune infrastructure d'entraînement pour du long-track en France), un touché important.
© Images fournies par Mathieu Belloir
En une année j'arrive à faire deux saisons ! |
3. Quelles différences y-a-t-il entre le long et le short track ?
Les deux sports se pratiquent sur glace mais le short-track se pratique sur une piste de 111m et les distances varient de 500 m à 1500 m, le long track se pratique sur un anneau de glace de 400 m et les distances varient de 500 m à 10 km (voire un marathon en senior). Le long track est le sport qui ressemble et qui est le plus compatible avec le roller.
4.Tu pratiques aussi le roller ? Qu’est-ce qui change entre la glace et le « dur » ?
Le roller est le sport que je pratique quotidiennement sur piste (anneau de 200 m) ou sur route. La glace est très lisse et entretenue tous les jours, elle nous permet donc une glisse plus importante que sur les revêtements du roller ou les frottements entre les roues et le sol nous ralentissent légèrement.
Les deux sports se pratiquent sur glace mais le short-track se pratique sur une piste de 111m et les distances varient de 500 m à 1500 m, le long track se pratique sur un anneau de glace de 400 m et les distances varient de 500 m à 10 km (voire un marathon en senior). Le long track est le sport qui ressemble et qui est le plus compatible avec le roller.
4.Tu pratiques aussi le roller ? Qu’est-ce qui change entre la glace et le « dur » ?
Le roller est le sport que je pratique quotidiennement sur piste (anneau de 200 m) ou sur route. La glace est très lisse et entretenue tous les jours, elle nous permet donc une glisse plus importante que sur les revêtements du roller ou les frottements entre les roues et le sol nous ralentissent légèrement.
Images fournies par Mathieu Belloir
5. Comment conjugues-tu ces 2 pratiques, les études et ta vie privée ?
Les deux pratiques se conjuguent très bien, c’est un double projet sportif. Le roller me permet de travailler le physique et je profite au maximum des semaines où je suis sur la glace pour travailler à bloc la technique. Il ne faut pas oublier aussi que je m'entraîne en roller pour la saison, en une année j'arrive à faire deux saisons : celle de long track de septembre à début mars et celle de roller de mars à septembre. À la fac, j'ai des aménagements d'horaires quand je suis en déplacement ce qui rend les études plus faciles vu le nombre important de déplacements. J'ai la chance d'avoir des parents qui me soutiennent et me suivent, je ne saurais les remercier pour ce qu'ils font et ce qu'ils continuent à faire.
Les deux pratiques se conjuguent très bien, c’est un double projet sportif. Le roller me permet de travailler le physique et je profite au maximum des semaines où je suis sur la glace pour travailler à bloc la technique. Il ne faut pas oublier aussi que je m'entraîne en roller pour la saison, en une année j'arrive à faire deux saisons : celle de long track de septembre à début mars et celle de roller de mars à septembre. À la fac, j'ai des aménagements d'horaires quand je suis en déplacement ce qui rend les études plus faciles vu le nombre important de déplacements. J'ai la chance d'avoir des parents qui me soutiennent et me suivent, je ne saurais les remercier pour ce qu'ils font et ce qu'ils continuent à faire.
Je suis actuellement le seul junior français 6.Tu étais en Allemagne récemment*, tu peux revenir sur la compétition pour nous ?
J'étais en Allemagne pour ma première participation à une coupe du monde Junior de Long-Track. C'était une super compétition pour moi, j'améliore mon temps de deux secondes sur le 1500 m, je me classe 15 ème à la mass-start. J'obtiens mon temps de qualification pour les championnats du Monde Junior sur le 3000 m en 4'03". Mon coach Tristan Loy était content de mes résultats, que du positif pour la suite. 7.Tes objectifs cette saison ? En ce qui concerne le roller : être champion de France, faire un podium sur les championnats d'Europe et décrocher ma qualification pour les championnats du Monde. En ce qui concerne le long track, décrocher un top 10 sur les championnats du monde Junior . |
8.Tu es en équipe de France, sur ces 2 sports, c’est une pression supplémentaire pour toi ?
Au roller de vitesse, l'équipe de France n'est jamais acquise à l'avance, il y a des sélections pour y arriver, des stages sont organisés pour cela. Au long track, c'est différent, je suis actuellement le seul junior français, il n'y a pas concrètement d'équipe de France, je cours pour la France sous l'égide et la validation de la Fédération Française des Sports de Glace.
9.Tu viens de dire que tu étais le seul junior en France, qu’en penses-tu ?
Il ne faut pas oublier que c'est un lourd investissement et le fait de passer une saison à l'étranger avec un entraîneur attitré ainsi que de nombreux déplacements sur des compétitions à l'étranger ne facilite pas la pratique de ce sport. J'ai la chance d'avoir le soutien de ma famille ainsi que de la FFSG qui me soutient dans ce double projet sportif. Il est vrai que je suis le seul junior mais je ne suis pas le seul français à pratiquer le Long-Track. En effet, Alexis Contin est en senior, il prépare actuellement les JO de Pyongyang. C'est d'ailleurs lui qui m'a fait découvrir et débuter ce sport.
8.Tu es en équipe de France, sur ces 2 sports, c’est une pression supplémentaire pour toi ?
Au roller de vitesse, l'équipe de France n'est jamais acquise à l'avance, il y a des sélections pour y arriver, des stages sont organisés pour cela. Au long track, c'est différent, je suis actuellement le seul junior français, il n'y a pas concrètement d'équipe de France, je cours pour la France sous l'égide et la validation de la Fédération Française des Sports de Glace.
9.Tu viens de dire que tu étais le seul junior en France, qu’en penses-tu ?
Il ne faut pas oublier que c'est un lourd investissement et le fait de passer une saison à l'étranger avec un entraîneur attitré ainsi que de nombreux déplacements sur des compétitions à l'étranger ne facilite pas la pratique de ce sport. J'ai la chance d'avoir le soutien de ma famille ainsi que de la FFSG qui me soutient dans ce double projet sportif. Il est vrai que je suis le seul junior mais je ne suis pas le seul français à pratiquer le Long-Track. En effet, Alexis Contin est en senior, il prépare actuellement les JO de Pyongyang. C'est d'ailleurs lui qui m'a fait découvrir et débuter ce sport.
Par Hugo Bâcle
Car votre avis est le plus important, nous vous invitons à répondre à ce questionnaire. Il dure 3 minutes et nous remercions toutes les personnes y prenant part.