Rencontrez Pascal dion, l'un des espoirs (olympiques) du short-track canadien. Son parcours, ses objectifs, son sport,... il nous parle de tout ça ici.
C'est un sport de vitesse avec beaucoup d'actions ! |
1. Peux-tu te présenter s’il te plaît ?
Je suis patineur au club de patinage de vitesse de Pointe-aux-Trembles (Province de Québec, Canada). Je suis étudiant à l'UQAM (Université du Québec à Montréal) ,en kinésiologie, depuis deux ans et c'est ma deuxième année avec l'équipe nationale participant aux coupes du monde.
2. Qu’aimes-tu dans le patinage de vitesse ?
J'ai commencé en patinage artistique mais j'ai changé pour le patin de vitesse vers l'âge de 7 ans puisque ça m'intéressait plus. Ce que j'aime le plus dans mon sport, c'est que c'est un sport de vitesse où il y a beaucoup d'action lors des courses, ce qui fait que ce n'est pas toujours le meilleur qui gagne mais le plus intelligent en ce qui est de la gestion de son énergie et de son positionnement.
Je suis patineur au club de patinage de vitesse de Pointe-aux-Trembles (Province de Québec, Canada). Je suis étudiant à l'UQAM (Université du Québec à Montréal) ,en kinésiologie, depuis deux ans et c'est ma deuxième année avec l'équipe nationale participant aux coupes du monde.
2. Qu’aimes-tu dans le patinage de vitesse ?
J'ai commencé en patinage artistique mais j'ai changé pour le patin de vitesse vers l'âge de 7 ans puisque ça m'intéressait plus. Ce que j'aime le plus dans mon sport, c'est que c'est un sport de vitesse où il y a beaucoup d'action lors des courses, ce qui fait que ce n'est pas toujours le meilleur qui gagne mais le plus intelligent en ce qui est de la gestion de son énergie et de son positionnement.
Image 1 : Fournie par Pascal Dion
Image 2 : Schatsfoto's
Image 2 : Schatsfoto's
3.Quelle stratégie y a-t-il dans ce sport ?
Il y a beaucoup de stratégies différentes. Il peut y avoir des personnes qui sont plus patientes et qui attendent à la fin de la course pour dépasser, d'autres qui aiment mieux imposer leur vitesse en avant et d'autres qui aiment mieux jouer dans le peloton. Chaque stratégie a des avantages et des inconvénients. Certaines stratégies peuvent fonctionner pour certaines courses et ne pas fonctionner pour d'autres. Ça dépend souvent de tes adversaires et de la vitesse de la course.
Il y a beaucoup de stratégies différentes. Il peut y avoir des personnes qui sont plus patientes et qui attendent à la fin de la course pour dépasser, d'autres qui aiment mieux imposer leur vitesse en avant et d'autres qui aiment mieux jouer dans le peloton. Chaque stratégie a des avantages et des inconvénients. Certaines stratégies peuvent fonctionner pour certaines courses et ne pas fonctionner pour d'autres. Ça dépend souvent de tes adversaires et de la vitesse de la course.
Médaille d'argent remporté par Pascal Dion sur le 1000m lors de l'étape de Gangneug, en 2016.
Je suis revenu plus fort que je ne l'étais avant |
4. Le Canada est une des meilleures nations mondiales, pourquoi à ton avis ?
Je pense que nous avons toujours eu des leaders dans le sport et que ces leaders ont toujours redonné à ce sport en entraînant la relève. Je coache en ce moment dans mon club d'origine justement pour cette raison. Je pense que c'est important de transmettre notre sport.
5. Tu intègres l'équipe nationale en 2015, comment tu t'es senti à ce moment-là ?
J'étais vraiment content de voir que tout le travail que j'avais fait depuis que je suis jeune payait. Je me sentais aussi très chanceux de partager cela avec des légendes du patin comme Charles Hamelin.
6. En 2014, tu es victime d'un fait de course qui va te valoir une dizaine de points de suture, tu peux revenir dessus ?
J'ai été hors de l'entraînement pendant près de 4 mois. Je me considère chanceux de ne pas avoir été affecté plus physiquement ou mentalement. En revenant de ma blessure, j'étais vraiment motivé et je suis revenu plus fort que je ne l'étais avant en moins d'un mois. 7.Tu as perdu près d’un litre de sang, tu t’es dit que ta carrière allait être terminée à ce moment-là ? Je ne pensais pas vraiment à ça, j'essayais de rester le plus optimiste possible. |
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C'est un sport qui vaudrait la peine d'être connu |
8.Aujourd'hui tu te portes plus que bien, quels sont tes objectifs maintenant ? Gagner une médaille aux Jeux Olympiques et devenir un leader dans ce sport dans les prochaines années. Je pense que nous avons l'équipe pour gagner au relais 5000 m. 9. Malgré ton jeune âge (23 ans), tu penses à l’après patinage ? Pas encore, évidemment je vais continuer à coacher, mais je ne sais pas encore ce que je vais faire d'autre. 10. En France le short track est très peu connu, qu'aimerais-tu dire, toi, champion canadien, aux gens pour qu'ils pratiquent ce sport ? C'est un sport qui vaudrait la peine d'être connu, c'est vraiment excitant à regarder. Je n’ai aucun regret sur ce sport ! |
11.Tu veux rajouter quelque chose ?
Je voudrais remercier mes deux entraîneurs de jeunesse, Marc-André Monette et Marc Gagnon.
Par Hugo Bâcle et Simon Constantin
Car votre avis est le plus important, nous vous invitons à répondre à ce questionnaire. Il dure 3 minutes et nous remercions toutes les personnes y prenant part.